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2021 Ardèche - du 22 février au 1er mars

Quelques jours sans occupation importante à la maison, alors à nous la liberté et un petit tour de camion.
Nous choisissons l'Ardèche, pays de mon enfance et de ma jeunesse auquel je demeure très attachée.

Départ par les petites routes et passage par La Chaise Dieu. Cette commune est célèbre pour son festival de musique classique, essentiellement dédié à la musique sacrée.
À l'intérieur de l'abbatiale se trouve une remarquable fresque sur le thème de la danse macabre.
Aujourd'hui le temps est gris et pluvieux ce qui enlève une partie de leur charme aux petites routes de montagne.



Nous avions choisi l'Ardèche du nord mais le brouillard et le mauvais temps au Mont Mézenc puis au Mont Gerbier des Joncs et jusqu'à Vals-les-Bains nous poussent à descendre vers la partie sud de l'Ardèche.

Nuit tranquille à Vals-les-Bains et ce matin nous allons voir la source intermittente. C'est un geyser qui jaillit toutes les six heures. Son fonctionnement est naturel : il est le résultat de l’accumulation d’eau gazeuse dans une poche en sous-sol. Lorsque la pression devient suffisamment importante, l’eau s’échappe de la poche par la canalisation et explose à l’air libre à la manière d’un geyser à plusieurs mètres de hauteur.



Mirabel est construit sur un éperon rocheux et portait au Moyen Age deux châteaux. Il ne subsiste aujourd'hui que le donjon du château protestant détruit au XVIIème siècle sur ordre de Richelieu lors des Guerres de Religion.
Ce donjon est construit en moellons de basalte noir et possède des chaînages en calcaire clair, ce que lui donne son aspect original.



Les toits de tuiles du petit village de Mirabel sont très représentatifs des villages ardéchois.



Le vieux village médiéval de Rochecolombe possède des maisons de pierres typiques. Les ruelles de l’ancien village ont beaucoup de charme et du château on a une magnifique vue panoramique. La cascade est une chute d’eau naturelle issue de la rivière souterraine l’Ibie.





Le château de Vogüé, situé au bord de la rivière Ardèche, domine l’un des plus beaux villages de France.
Il est encore aujourd’hui la propriété d’une des grandes familles qui a marqué l’histoire du Vivarais, celle des marquis de Vogüé.



La brume de ce matin laisse place au soleil. A l'entrée des défilés de Ruoms nous avons une vue magique du rocher de Sampzon qui culmine à 381 mètres et se dresse à la confluence de l’Ardèche, de Labeaume et du Chassezac



Les amandiers sont en fleurs. Les araignées nous régalent avec leurs toiles aériennes et givrées.



A Sampzon, l’église Saint Martin était à l'origine une chapelle romane dont il ne reste aujourd’hui que le chœur du XIème siècle. .



Balazuc, village perché sur sa falaise en surplomb de l'Ardèche, a gardé de nombreuses traces de son passé médiéval : dédale de ruelles tortueuses, passages voûtés, château, église romane fortifiée et portes d'enceinte.





Le village de Labeaume s'accroche aux pentes du plateau calcaire des Grads qui descend vers la rivière de la Beaume.





Le Récatadou : les faïsses qui sont des terrasses soutenues par des murets en pierre forment des jardins suspendus, une des curiosités de la région. Les anciens ont fait preuve d’ingéniosité très tôt pour nourrir leur famille. Les propriétaires de terrains en bordure de falaises ont tiré profit de ces parcelles en constituant des jardins suspendus accrochés à la roche. Ces jardins sont généralement de petite taille, de surface inégale, et sur différants niveaux.

   
 
Cocorico ardéchois ! qui dit dolmens pense souvent qu’ils sont les plus nombreux en Bretagne.
Rien de plus inexact, pour les deux départements de Bretagne, Finistère : 353 dolmens, Morbihan : 343. L’inventaire de recensement des dolmens, en cours dans l’Ardèche, compte dépasser les 750 pour ce seul département.
Le plateau de Labeaume se voit d’ailleurs situé en première position avec 140 dolmens répertoriés. Aucun lieu en France, en Europe et, sans doute, dans le monde, n’en dénombre autant.



Largentière est une petite ville typiquement médiévale avec ses pittoresques ruelles jalonnées de maisons anciennes, ses façades de maisons bordant la rivière, son palais de Justice aux allures de temple grec.
Ancienne propriété des évêques de Viviers, le château des XIIe et XVe siècles a, au fil du temps, successivement servi de tribunal, de prison et d'hôpital.



Les Vans, bivouac sur la place de la gendarmerie et incongruité du couvre-feu, deux poivrots braillent et se provoquent en pleine nuit ! tout est sous contrôle...

Le Bois de Païolive nous permet une superbe randonnée au départ de Chassagnes, montée à l'Ermitage Saint-Eugène rendu aux ermites en 1994, arrivée au gorges du Chassezac que nous dominons du haut de la falaise, grand tour aux grottes avant de rejoindre notre point de départ. Le sentier est difficile, dans les pierriers et avec des passages très étroits et glissants. Mais une belle rando !





Nuit au petit village de Banne, avec cette vue de notre maison roulante.



Nous prenons la route des Cévennes ardéchoises qui longe le Chassezac puis la Thines pour monter très justement au village de Thines.
Ce petit village est perché au-dessus du torrent. Ses vieilles maisons bâties en schiste, des petites ruelles enchevêtrées et une très belle église romane lui donne un très grand charme. Je suis venue là il y a des dizaines d'années et je suis toujours sous le charme. Simone de Beauvoir a vécu ici pendant la Résistance. Des scènes du film "Le juge et l'assassin" (1976) avec entre autres Michel Galabru et Philippe Noiret ont été tournées ici.






 

Notre dernière nuit sera sur le parking de l'Abbaye Notre Dame des Neiges située en Ardèche, auprès de la Lozère dans le diocèse de Viviers. Elle compte actuellement une quinzaine de moines de l'ordre des cisterciens. Le gérant de la boutique nous apprend que plus de la moitié des moines sont atteints du Covid et qu'il y a quotidiennement de nouvelles contaminations. Vivre retirés du monde ne les a pas protégés.
Le 16 janvier 1890, le Père Abbé eut la joie de recevoir Charles de Foucault au nombre de ses novices. Il reçut le nom de frère Albéric. Sa vie de trappiste dura 7 ans. Ordonné prêtre à Viviers le 9 juin 1901, il partit pour le Sahara où l'attendait une mort tragique le 1er décembre 1916.

Nous traversons un petit bout de la Haute-Loire avec le village d'Alleyras sur les bords de l'Allier.

  
Nos points de bivouac, cliquez ici.

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