Centre, suite :
du 4 au 13 décembre 2022

Après
quelques jours
en Ombrie, nous revenons sur la Toscane.
Le
circuit n'est pas facile à construire parce que nous
ne pouvons pas
faire une boucle. Nous traversons donc d'ouest en est et nous revenons
d'est en ouest.
Visite
de MONTEPULCIANO. Ce dimanche il y a foule au
parking où nous
avons dormi et foule dans les escaliers puis dans les petites rues qui
montent au village. Il y a bien sûr le village du père Noël mais nous
sommes également sur le Route du Vin et les Enoteca sont ouvertes.
Nous
avons la chance d'assister à la prestation du Jazz
Band. C'est un
moment de convivialité et les italiens sont ravis, nous aussi.
Cliquez
sur l'image pour la musique...

La belle plaine
toscane ! et le temple de San Biago avec son presbytère.


En fin d'après-midi
nous sommes à
PIENZA qui sera notre lieu de bivouac. Il y a souvent des camping-cars
sur les lieux de bivouac. Nous les appelons les ventouses parce qu'ils
sont en garage mort. Les italiens les utilisent parfois pour partir en
week-end. Nous croisons très peu de confrères et ici il n'y a pas de
fourgon. Il y a surtout des véhicules avec des capucines.
Pour
changer des villages perchés, nous allons voir des thermes. Le
premier est BAGNO VIGNONI. Ce site est connu depuis l'Antiquité. L'eau
est d'origine volcanique. Quatre moulins médiévaux se situaient au fil
de l'eau. Ils avaient une grande importance pour l'économie locale.
L'eau
est verte, c'est un très beau site.
L'Abbaye
de SAN ANTIME est au milieu des oliviers et des cyprès.
L’abbaye a été ouverte en 814. Elle fait partie des plus anciens et
plus importants édifices monastiques de Toscane. Elle aurait vu le
passage de Charlemagne.


Les thermes
suivants sont BAGNO SAN FILIPPO. Ici les eaux sont
sulfureuses. En outre des dépôts de calcaire blanc sont formés par les
eaux. Des cascades d’eau chaude forment des bassins où les gens se
baignent, même au mois de décembre. Ce site est en contrebas de la
route, encaissé dans une vallée étroite. Il est tout simplement
magnifique.


Un
autre site de cascades, SATURNIA. Il est très différent des autres, le
torrent qui l'alimente a beaucoup de puissance et par conséquent les
vasques débordent. Elles rappellent celles de
PAMUKHALE en Turquie, il y a quelques années... parce que maintenant
l'eau s'y fait rare !


Nuit
très calme face à ce village de PITIGLIANO, perché sur la falaise.
Nous le visitons ce matin. Bernard en profite pour aller chez le
coiffeur. C'est un salon qui est resté figé année 60. Le fauteuil est
d'époque et le coiffeur pompe sur une pédale pour le mettre à sa
hauteur. Il prend le temps pour mettre son impeccable blouse blanche
boutonnée jusqu'en haut.
Il mouille les cheveux de Bernard avec un blaireau et les coupent aux
aux ciseaux. C'est du travail d'artiste. Il sort ensuite un coupe-choux
pour les finitions et une brosse pour un brushing final. Travail soigné
!
Quelques jour plus tôt, à Sienne, une dent de Bernard s'est cassée.
Visite chez le dentiste - rendez-vous pris à 19 h.30 pour le lendemain
9 h.30. Un vrai service. Jeune professionnel charmant et visite
gratuite !
Depuis
hier nous avons un intrus dans notre pneu ! On ne s'est pas trop
inquiétés mais il faudra bien trouver un spécialiste. C'est chose faite
sur la route qui va à la mer. On le voit au dernier moment et
demi-tour, nous arrivons dans sa cour. C'est un homme d'aspect plutôt
bourru avec un cigare éteint coincé au coin de la bouche. Il n'est pas
très bavard mais répare efficacement et rapidement. Que demander de
plus ?
Nous
quittons la Toscane pour le bord de mer. Nous avons repéré une toute
petite presqu'île et nous décidons d'y aller. Non seulement elle est
toute petite mais on ne peut en parcourir qu'une partie. Les
autres routes sont privées... La proximité de ROME laisse penser que
cette ilot est fréquenté par une population aisée. De nombreux bateaux
sont en gardiennage et des villas cossues s'éparpillent dans les
collines.

Et
maintenant ROME, la capitale. Nous y avions passé 1 semaine il y a
quelques années et nous voulons revoir les lieux principaux : la place
NAVONA, construite sur l'emplacement du stade construit en 86 par
Domitien - la place de Venise, bordée de palais. Le monument en mémoire
de Victor-Emmanuel II est devenu l'hôtel de la Patrie qui rend hommage
au Soldat Inconnu - le forum romain et pour finir le Colysée.
A cette époque nous étions arrivés au moment du Conclave et de
l'élection du nouveau pape, François. A cette occasion la chapelle
sixtine était fermée, cela nous avait frustrés et nous avions envie de
la voir.





Nous sommes le 8 décembre, jour de l'Immaculée Conception et il y a des
festivités particulières en ville. Entre autres, une chorale se produit
sur la place de Venise et tout le quartier est bouclé. Nous sommes
venus de notre aire de bivouac en tram et bus et nous attendons le bus
de retour. Il tarde et les infos disent qu'il est bloqué. Nous
engageons la conversation avec un couple de
toulousains qui vient souvent passer les fêtes de fin d'année à Rome.
On désespère de voir le bus arriver et nous décidons de gagner la gare
en
taxi. Un partage sympathique. C'est ensuite le trajet en tram, un tram
très sale et vétuste, pas à l'image de la capitale.
La deuxième journée à ROME est, pour l'essentiel, réservée au VATICAN.
Nous réservons tout de suite la visite du musée. Il ne reste de la
place qu'à 13 H.30. C'est ok pour nous. En attendant nous allons
visiter la Basilique Saint-Pierre. C'est la fête nationale aujourd'hui
après le jour férié d'hier et les italiens sont de sortie. La queue
pour rentrer dans la Basilique fait le tour de la place ! Mais
heureusement elle avance assez vite. Il nous faut quand même 1 h. pour
arriver à l'entrée.


Saint-Pierre est une merveille, des trésors de
marbre, de mosaïques, de statues, de tombeaux papaux, de colonnes,...
Les tombeaux sont un peu trop fastueux à mon goût pour des chefs d'une
église. A noter la très belle Pieta de Michel-Ange et un Saint-Pierre
prêchant, en bronze.

Un
petit casse-croûte pris sur le pouce et nous allons au Musée du
Vatican. La foule est encore immense... Heureusement nous avons
réservé, payé u peu plus cher et avons le droit de couper la file. Et
bien sûr, ici encore du monde, du monde ! Il faut traverser de
nombreuses sales du musée dédiées à l'Egypte des Pharaons, la Grès
Antique, la peinture et beaucoup d'autres choses. Nous sommes paortés
par le mouvement et nous arrêtons dans la Chapelle Sixtine qui est le
but de cette visite. Le plafond peint par Michel-Ange est une
merveille. Il est resté enfermé ici pendant plus de 2 ans pour le
peindre en grand secret (c'est ce qui disent les guides). Nous
sortons exténués de cette visite.
La création d'Adam
En sortant du musée par un monumental escalier en colimaçon nous
croisons un groupe de moines hindouistes. Les religions cohabitent.

Mais ce n'est pas terminé ! Nous allons jusqu'au château Sant'Angelo.
Sa
construction en 135, sous les ordres
de l’empereur Hadrien. En 1277, un couloir
fortifié de 800 mètres de long a été construit pour relier le château à
la Cité du Vatican, pour que le
Pape puisse s’échapper en cas de menace. Durant le sac de
Rome en 1527, le
Pape Clément VII a utilisé cette forteresse comme refuge.
Et
pour finir, la fontaine de TREVI, rendue célèbre par le film "La Dolce
Vita". Toujours autant de monde malgré quelques gouttes de pluie.
Nous reprenons le métro, notre moyen de transport privilégié dans
toutes les grandes villes, et rentrons satisfaits de nos visites et
heureux de rentrer "à la maison".
La suite est retardée de quelques jours. Nous sommes en panne dans un
petit village près de Rome. Les garages sont fermés pour cause de
week-end et nous avons choisi de rester là plutôt que d'aller à l'hôtel
pour attendre lundi. A suivre...
La suite... Une mauvaise prise en charge, ou pas de prise en charge
sérieuse, par le correspondant de notre assurance qui a "cherché" un
garage toute la journée de lundi !
Heureusement le gardien du stade près de qui nous étions arrêtés a
trouvé un garage à 8 km de là, à SAN CESAREO. Il nous a reçus à 17
heures et dépannés
à 19 heures. Pas de grand chichis, un garage important mais à
l'ancienne où la facture est écrite à la main et recopiée à la main
quand on a demandé une photocopie ! Et on a dormi sur leur parking. Le
remorquage a été organisé par l'assurance qui n'a plus donné de signe
de vie après. Mais on a connu des pannes en Amérique du Sud bien plus
difficiles à gérer que celle-ci. Au fait, ils ont changé la courroie de
l'alternateur qui avait fini en spaghetti, c'est assez normal en Italie
!
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