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du 21 octobre 2022 au 3 novembre - val d'Aoste



Nous partons le 21 octobre pour ce périple, qui va nous permettre de visiter des régions que nous avions uniquement traversées jusqu'à présent.

Passage par Grenoble et Le Touvet, qui accueille chaque année la coupe Icare, rendez-vous des plus extroadinaires et déjantés parapentes et ...parapentistes.



Des amis nous conseillent de visiter l'Abbaye de Tamié. Nous montons au-dessus d'Albertville mais pas de chance l'abbaye est en travaux de réfection. Un petit tour à la boutique et nous repartons avec un bon fromage de chèvre.



La suite est moins amusante.
Au saut du lit, à BEAUFORT, nous voulons mettre un peu de chauffage et un message d'erreur persistant s'affiche.
Après avoir envisagé plusieurs solutions, essayé plusieurs fois de réamorcer la pompe et tenté de nous faire dépanner chez le correspondant Truma à Chambéry, nous choisissons de retourner chez nous.
Le garagiste qui avait réparé une fuite sur le réservoir de gasoil repère un mauvais branchement du tuyau qui alimente le Truma. Première réparation réussie.
La pompe ne veut toujours pas se réamorcer et nous sommes en panne complète.
Une petite visite chez Brisebras, entreprise bien connue des camping-caristes, un petit branchement de l'ordinateur et tout se met en route ! Ouf ! Deuxième réparation réussie.
Nous repartons pour BEAUFORT où nous passons la nuit.

Le lendemain matin nous faisons quelques achats de Beaufort à la coopérative laitière.



Le Beaufort de novembre, près d'un an d'affinage est délicieux.

Nous prenons la route pour le VAL D'AOSTE.
La route monte en lacets au col du MERAILLET et au lac de ROSELEND.



Une très belle chapelle en pierres domine ce lac qui est un lac de barrage.




La route monte encore jusqu'à 2 000 m. et c'est la descente vers BOURG-SAINT-MAURICE où nous ne nous arrêtons pas.
Après une pause, c'est encore une fois une montée en lacets vers le col du PETIT-SAINT-BERNARD. La route est magnifique et dévoile les somments enneigés de la première neige de l'année. Mais pour aujourd'hui c'est une journée estivale et nous profitons des magnifiques paysages et des couleurs d'automne dont se sont parés les mélèzes qui commencant à perdre leurs aiguilles.
Etape à COURMAYEUR, dans le VAL D'AOSTE.

Ce matin : SKYWAY MONTE BIANCO.
De
Courmayeur à PUNTA HELBRONNER, ce téléphérique nous monte jusqu'à 3 500 m d'altitude. La première station est au Pavillon du Mont Fréty (2 200 m.).Ensuite, le téléphérique monte à l'altitude de 3 466 m à son arrêt final, Punta Herbonner.
La montée se fait en 2 étapes et à chaque fois, pendant le trajet, la cabine opère une rotation de 360° sur elle-même, ce qui permet d'avoir une vue panoramique sur les montagnes.





Arrivés au terminus une terrasse panoramique, elle aussi, nous offre une vue extraordinaire sur les sommets, avec bien sûr le MONT BLANC en majesté. Nous avons la chance d'avoir un beau soleil, pas trop de monde et nous en prenons plein les yeux.




La descente est tout aussi extraordinaire et nous sommes enchantés de cette belle matinée.

Un troupeau de vaches suit la route. Deux d'entre elles ont les têtes ornées d'un bouquet de fleurs et les autres arborent une grande cocarde sous leur tête. Elles ont toutes d'énormes cloches accrochées à leur cou. Il s'agit sans doute d'un retour de l'alpage.



Nous continuons la route en direction des châteaux. Les vignes poussent bien à cette altitude et produisent un vin rouge réputé, que nous allons goûter.

Et maintenant la route des châteaux.
Elle risque d'être vite parcourue !
En effet le premier château à ST-PIERRE ne se visite pas, il est en cours de restauration. Le deuxième, à ST-PIERRE également, est en travaux.



Le troisième à INTROD est fermé !



Près du château un chat semble narguer un ramoneur ! Ils sont perchés sur des cheminées et sculptés dans du bois, ce qui est un artisanat typique du Val d'Aoste.
Dans cette ville d'INTROD Jean-Paul II et Benoît XVI aimaient venir se reposer. La maison ne se visite  pas mais un musée leur est consacré.



Le quatrième château à SARRE est ouvert, ce qui explique peut-être la foule qui se presse pour le visiter. Nous ne pourrons attraper que la dernière visite guidée de la journée. Victor-Emmanuel II en a fait sa résidence et le point de départ de ses battues, essentiellement de bouquetins et de chamois. Avec son successeur ils ont créé la "salle des trophées" qui est ornée des bois de plus de 1 000 bouquetins et de 700 chamois. Regardez attentivement les plafonds. C'est impressionnant et un peu trop !





Le bivouac de ce soir est à COGNE, à 1 600 m. d'altitude. On sent la différence de température d'autant plus que la vallée est encaissée et que le soleil a vite fait de passer d'une montagne à l'autre.
Il fait toujours beau et ce matin on grimpe aux cascades de LILLAZ. Grimper est bien le mot parce qu'en moins d'une demie-heure nous sommes à 1780 m... Les cascades se succèdent et nous allons de l'une à l'autre par un sentier accidenté. Comme toujours les visiteurs sont nombreux, souvent des familles avec de jeunes enfants.

La visite de Cogne est rapide, quelques magasins, un Christ surprenant, et surtout un parking à camping-cars où on peut en garer 120 ! Oups, nous sommes hors saison et il y a beaucoup de places, je ne voudrais pas venir en été. Les places sont délimitées et pas plus larges que nécessaire.
Une belle cabane dans les arbres appelée "La Maison de la Lune" donne envie de passer la nuit perchés.


L'aqueduc romain d'AEL doit être ouvert aux visites aujourd'hui, mais il est fermé. Tant pis on ne pourra pas marcher à l'intérieur. Les hommes et les animaux passaient par là dans ce passage aéré et lumineux.  On passe sur le pont à l'endroit que l'eau empruntait à l'époque. Une inscription "sous le règne de l'empereur César Auguste quand celui-ci fut désigné pour son treizième consulat" est gravée sur l'arche unique de cet aqueduc.




Et une visite de château pour bien terminer la journée. C'est le château d'AYMAVILLES. Les 4 tours du XII° siècle ont été reliées par des galeries ornées de riches décors en stuc au XVIII° siècle. L'intérieur est peu intéressant, pour nous.



Surprise ce matin à AOSTE, nous sommes réveillés par la pluie. Nous allons organiser différemment la visite de la ville. Nous partons avec le camion et trouvons une place de parking tout près de la cathédrale, super. Toutes les visites se feront en restant garés là.
Tout d'abord la cathédrale, édifiée au XI° siècle mais dont la façade est Renaissance. Maître-autel baroque parsemé de dorures et une petite crypte.


 


La pluie s'est arrêtée et nous allons au CRYPTOPORTIQUE. Cette construction souterraine de l'époque d'Auguste servait à soutenir les arcades du forum romain qui se trouvait juste au-dessus.



Du théâtre romain il ne reste qu'une partie de la façade haute de 22 mètres, des gradins et des portiques latéraux.



Le cloître date de 1133 et fait partie de l'ensemble monumental de St Ours. Les chapiteaux sculptés dans le marbre ont été recouverts de peinture noire il y a bien longtemps, dommage...



Après le Mont-Blanc nous allons voir le Mont Cervin. La petite route qui monte à la station de BREUIL-CERVINIA est très tortueuse. Nous passons devant le lac Bleu et montons jusqu'à 2050 m. pour avoir une belle vue sur ce sommet. Malheureusement nous sommes entre la saison d'été et la saison d'hiver, les villages sont prévus pour accueillir des touristes et surtout des skieurs et ce n'est pas très animé !



Ce qui n'empêche pas les radars de fleurir au bord des routes, où la vitesse est très souvent limitée à 70 km/h., et dans les agglomérations où en a comptés jusqu'à 4 pour le même village dont 2 à moins de 200 m.
Les maisons sont typiques, murs en pierre, balcons en bois et toitures en pierre. Cela donne des villages magnifiques très souvent ramassés comme pour se tenir chaud.
Beaucoup de troupeaux de vaches, parfois en ville. Elles traversent seules la route en fin de journée, au moment de la traite.

Une autre visite de château aujourd'hui, celui de FENIS. Construit en 1 242, après de nombreux remaniements, il était pratiquement en ruine quand il a été racheté en 1 895 par un particulier qui en fit don à l'état italien. De grands travaux en ont fait un château très harmonieux. Le plus grand atout de ce bâtiment ce sont les fresques. Elles sont datées de 1 414 et sont en très bon état.
Dans la cour intérieure, un escalier semi-circulaire est surmonté par une fresque représentant Saint-Georges tuant le dragon. A l’étage supérieur les balcons en bois sont ornés d’un groupe de sages et de prophètes, portant des banderoles gravées de maximes en vieux français. D'autres fresques représentent l’Annonciation et Saint-Christophe.
Pour la petite histoire Notre Dame de Miséricorde protège sous son aile nombre de seigneurs et membres du clergé de l'époque






Aujourd'hui nous visitons les derniers châteaux du Val d'Aoste.
Le temps est maussade et nous aurons la pluie pour l'après-midi pour la visite du Fort de BARD.
Premier château : VERR
ÈS. C'est une tour carré perchée sur la colline. Peu de choses à l'intérieur si ce n'est un escalier monumental en pierre, quelques belles cheminées et salles à manger. On a l'impression, comme dans d'autres châteaux visités, qu'il y a beaucoup de rénovations.




Puis le château d'ISSOGNE, qui a un aspect extérieur assez ordinaire mais révèle un intérieur très chaleureux. De nombreuses fresques ornent les murs. Les pièces sont très bien décorées et meublées. C'était un lieu d'agrément.





Dans l'entrée, une boite magique, d'après un schéma de Léonard de Vinci, décuple le nombre de visiteurs.
Une inscription en vieux français accueillait les hôtes au 1er étage.




Et pour finir cette journée pluvieuse, le fort de BARD.
Très belle visite, musée des fortifications très bien présenté. Nos visites valdôtaines se terminent par ce lieu passionnant.



Notre dernière journée dans la vallée d'Aoste est sous la pluie, mais le soleil est de retour dès le lendemain matin.

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