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SICILE : du 3 au 28 janvier



Nous voila en SICILE après un très bon circuit sur le continent.
Nous bivouaquons à MILLAZZO pour être sur place pour aller sur les îles Eoliennes, le Stromboli et Vulcano.
Grosse déception, il y a des navettes maritimes mais les volcans ne sont pas accessibles à l'excursion. Les mois de janvier et février ne sont pas propice au tourisme. Il est probable que les guides, obligatoires, ne doivent pas être nombreux pour accompagner les visiteurs.
Nous continuons notre route vers TAORMINE. Elle passe par les hauteurs et ce sera plus agréable que la route côtière bien encombrée. Un joli village s'accroche aux rochers.



Nous ne nous soucions pas du panneau qui annonce que la route est coupée au KM 38. On trouvera bien une alternative... et bien non ! Bien fait pour nous avec notre optimisme forcené. On fait demi-tour et même si le paysage est agréable les kilomètres s'accumulent !
Nous avons remarqué de nombreux étalages de fruits et légumes. Et en fait les serres sont très nombreuses. Les pépiniéristes aussi qui ont de magnifiques plants d'oliviers.



Bon bivouac près de l'arrêt de bus que nous prenons pour aller à TAORMINE. C'est une jolie petite vill perchée sur un gros rocher. Le site principal est le théâtre antique creusé dans ce rocher.




La flânerie en ville est très agréable. Il fait beau, les rues sont animées, les beaux jours sont là.



 


Ce matin nous partons pour l'Etna, le ciel est dégagé ! Mais le temps change en cours de matinée et les nuages arrivent sur le volcan. Alors changement de direction. Nous allons à ACIREALE. Le jour de l'Epiphanie est un jour férié en Italie. Beaucoup de monde en bord de mer. Nous montons vers la ville par un sentier très raide et assez long. La ville n'est pas très animée. Pour passer un peu de temps nous prenons le petit train, ce qui ne nous arrive jamais. Quelle drôle d'idée ! Les rues empruntées sont vides, les boutiques sont fermées ! La cata ! Le bon bivouac au port nous console.

Nouvelle tentative pour l'Etna. Arrivés au parking du refuge Sapienza, à 1 900 m. nous faisons le tour du cratère Silvestri le plus proche. Malheureusement le brouillard est monté et nous avons passé le reste de la journée à ne pas voir autour de nous. On reste là jusqu'à demain et le beau temps sera avec nous... peut-être !




Très beau temps ce matin alors nous ne traînons pas au lit !  Tout d'abord le "funivia" qui monte de 1 900 à 2 500 m. Nous passons au-dessus du chemin emprunté par les marcheurs. Il y en a quelques uns et ils peinent beaucoup à cause de la pente et du sol en pouzzolane très instable.



Nous descendons du funiculaire et attendons le minibus tout terrain qui va nous emmener à 2 900 m.



Nous sommes les premiers de la journée et seuls au sommet. Un guide nous accompagne pour une petite randonnée et nous donne de nombreuses explications sur la formation des cratères, leur évolution et nous en montre les principaux. Cela remet à jour nos connaissances. L'Etna est le volcan actif le plus haut d'Europe, 3 357 m. Les cratères les plus hauts jeunes sont les plus jeunes.

 
Au mois de janvier il devrait être couvert de 2 à 4 m. de neige et être le domaine des skieurs. Malheureusement cette année à part quelques petits névés, pas de neige. Le guide nous explique que le brouillard monte de la mer à cause de la différence de température entre la côte et le sommet. L'air se condense et le brouillard se forme. Ce qui explique qu'il arrive dans la journée.
Sur la photo, le bord du volcan, les nuages, la mer et la brume.



La descente se fait dans le brouillard. On ne reste pas sur le parking, la température avoisine les 6 degrés. Elle est descendue à 0 dans la nuit. La route traverse des champs de lave. Dans un virage on aperçoit une maison qui a été recouverte pendant une éruption. A ce propos le guide nous a expliqué que les éruptions étaient prévisibles. L'ancienne méthode consiste à surveiller la couleur de la fumée qui s'échappe du sommet de l'Etna, de blanche à noire en passant par le gris et le violet.  La nouvelle méthode consiste en une surveillance par divers moyens de mesures technologiques. L'alerte a largement le temps d'être donnée et les lieux à risque évacués.



Retour au bord de la mer, à CATANE. Nous ne sommes pas loin du centre-ville et nous y allons à pieds. Les rues de cette banlieue sont très sales et les bâtiments que nous longeons sont  très moches. Un peu plus de 2 km et nous sommes au Duomo. La façade est baroque sans plus. L'intérieur n'a rien de bien extraordinaire non plus. Des tombeaux et un corps exposé à moitié momifié, des peintures, un intérieur assez vide. L'accès aux thermes est fermé et c'est bien dommage.



Sur la place du Duomo se trouve une statue d'un éléphant en lave surmonté d'un obélisque.
C'est le symbole de la ville. On peut admirer une très belle fontaine en marbre de Carrare.



Nous parcourons la grande artère Via Etnea et tournons un peu en rond.



Heureusement le marché aux poissons est très animé et les poissonniers font le spectacle. Il en est de même du marché aux fruits et légumes qui regorge de choux de toutes les couleurs, de courgettes, d'aubergines, de tomates, d'artichauts, d'oranges, etc...




Notre choix se porte sur un restaurant de poissons. Les plats sont excellents et le personnel est comme toujours très agréable. Nous sortons de là satisfaits mais le plaisir ne dure pas longtemps. Bernard a son téléphone à la main quand il se le fait arracher par un gars qui prend la fuite dans les petites rues de la ville. Après un moment de sidération, nous reprenons nos esprits et gérons ensuite le blocage des cartes.
C'est très vexant de se faire avoir aussi facilement mais on se dit qu'il y a plus grave !

Donc le lendemain nous achetons un nouveau téléphone ! Nous échangeons moitié italien, moitié anglais et on arrive à se comprendre. Il faut dire que les italiens ont toujours envie de rendre service et sont très patients. Le soir Bernard met ce téléphone à jour. Après quelques difficultés, tout rentre dans l'ordre.
Nous allons visiter SYRACUSE. C'est 2 touristes dans la ville... C'est encore une ville morte. Nous ne sommes pas  à la bonne saison. On peut quand même visiter le Duomo. Il est baroque et l'intérieur est intéressant. Il a été construit sur un temple dorique et les colonnes de ce temple sont encastrées dans les murs du Duomo. Nous visitons aussi le Palazzo Bellomo. Le musée du papyrus est fermé ainsi que la maison des marionnettes. Les chats ne sont pas oubliés partout dans la ville.
Mais le bivouac au port est très agréable.




Il est surprenant de voir autant de statues ou peintures représentant la Vierge donnant le sein à Jésus.



Nous quittons Syracuse et allons visiter le parc archéologique de NEAPOLIS situé en bordure de la ville.
Ce site est caractérisé par les carrières de pierre, ou latomies, qui ont servi à la construction des temples, des fortifications ou des palais. Cela ressemble à une falaise depuis l'affaissement de la voûte qui recouvrait la mine, lors du tremblement de terre de 1693. Certaines carrières servirent de prison - 7 000 athéniens furent enfermés là après leur attaque manquée de la ville en 413 av. JC. Ils périrent de froid et de faim.
Les tunnels ont été creusés à la force des bras. On visite l'Orrechio di Dionisio, une cavite de 65 m. de long et 23 m. de haut. L'acoustique est exceptionnelle. On raconte que le tyran Denis pouvait écouter de loin les esclaves qui travaillaient dans cette mine.








Au sommet du théâtre, la Voie des Sépulcres est bordée de murs qui abritaient des sépultures souterraines d’époque byzantine et des niches votives où l’on déposait des offrandes.




Le théâtre grec pouvait accueillir 15 000 spectateurs. Euripide y a joué ses pièces, Archimède et Platon ont été spectateurs. Ce théâtre est utilisé l'été pour le festival de tragédies classiques.


 
On longe l'autel d'Hiéron II dont il ne reste plus qu'un socle de pierres de 198 m. sur 23.
On arrive à l'amphithéâtre romain, l'un des plus grand d'Italie.



Nous retrouvons le bord de mer et notre bivouac est dans un champ de citronniers. Un premier magnifique balcon à NOTO et une montée d'escaliers - les bandes collées sur les contre marches forment un tableau.



La visite de NOTO est agréable. Nous commençons par l'Hôtel de Ville d'où nous avons une belle vue sur le Duomo.




De là nous allons au Palais Nicolaci. Les balcons sont remarquables. Ils sont portés par des figures diverses. On visite le premier étage de ce palais. Les plafonds sont ornés de belles peintures. La salle de bal est magnifique décorées de fresques en trompe l'œil.




Le théâtre Tina di Lorenzo n'est pas très grand mais l'intérieur est  bleu grisé, blanc et or. C'est un petit bijou.



Nous reprenons la route et les champs de citronniers couvrent la campagne. Ils croulent sous les citrons. Mais les serres sont là aussi à perte de vue. Ce qui explique les marchands de légumes sur le bord des routes.



Beau bivouac sur un petit port très animé pour notre plus grand plaisir. Nous préférons ces bivouacs "sauvages" mais pour la visite des grandes villes nous sommes plus tranquilles sur des parkings gardés.



Autre ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco, MONICA. Là aussi la visite principale est pour le Duomo. Monica est une ville particulière. Elle est divisée en 2 parties, la ville haute et la ville basse. Les maisons sont collées sur les pentes de la colline. C'est la ville du chocolat et effectivement il est délicieux. Après une bonne dégustation, nous en faisons une provision.





Nous allons à RAGUSE mais ne rentrons pas dans la ville. Nous en avons un peu assez de ces villes mortes. Et puis le baroque n'est pas notre style préféré. Il va falloir changer notre stratégie sous peine de perdre notre envie de visiter... mais ce n'est pas encore le cas !



Un détour par CALTAGIRONE pour admirer le bel escalier de Santa Maria del Monte dont les 142 contre-marches ont été décorées de carreaux de majolique reproduisant des motifs de céramique ancienne.



Nouveau changement de paysage, les plaines sont cultivées, des prairies couvrent les collines, puis des champs de cactus et des arbres fruitiers - cerisiers, amandiers, pêchers.
Nous montons vers le nord et arrivons à PIAZZA AMERINA où nous allons visiter la Villa romana del Casale. Il s'agit d'une vaste demeure bourgeoise du IV° s. ap. JC. Cette villa est protégée par une grande structure en bois et métal. Des coursives permettent de voir près de 3 500 m2 de magnifiques mosaïques. Elles sont superbement bien conservées et racontent les mœurs et la vie sociale de cette époque. La capture et le transport d'animaux sauvages occupent un très grand espace.
Mosaïque des Jeunes filles en bikini. Cette mosaïque est la plus célèbre de la Villa. Elle montre dix jeunes femmes faisant du sport.
Il fait très beau et très doux. Nous retournons chercher un bivouac au bord de la mer.




AGRIGENTE et le parc archéologique Valle del Templi. Ce site occupe une longue crête en un alignement de temples aux colonnes doriques. Il est très étendu et nous allons parcourir plus de 6 km.
On commence par le temple de Dioscuri dont il ne reste que quelques colonnes.



Long trajet jusqu'au temple de la Concorde. Une statue en bronze représentant Icare tombé à terre est couchée sur le sol. Ce temple a été transformé en église à une époque et des ouvertures ont été pratiquées dans le mur intérieur. Il est très bien conservé.


 
Nous passons devant la nécropole où des tombes ont été creusées dans la roche. Plus loin des tombes rupestres ont été découvertes.



Temple de Junon (romain) ou Hera (grec), dédié au mariage. Il est à l'extrémité du site.



Sur le chemin du retour se trouve le temple d'Ercole.


 
Dans l'après-midi nous visitons le musée. Des dizaines de vitrines exposent des objets trouvés sur le site. Des sarcophages ont été restaurés. L'un d'eux est un sarcophage d'enfant avec des scènes de sa vie. Ce qu'il reste de l'autre laisse penser qu'il s'agissait de comédiens.



Encore un bivouac en bord de mer, très calme, juste quelques joggeurs le matin.

Nous voulons visiter le Castello Incantato, mais le guide du routard nous a trompés en annonçant l'ouverture du site à partir de 15 h. Arrivés devant la porte on apprend qu'il n"est ouvert que le matin. Pas de problème on ira demain matin. En attendant on se pose cette fois-ci encore en bord de mer, à SCIACCA et on visite la ville. La céramique peinte à la main est la spécialité de cette ville. Des ateliers proposent de beaux objets fabriqués sur place.



Les murs de la ville sont décorés de panneaux de céramique.



Nous retournons au Castello Incantato et c'est une découverte magnifique.
Un jardin d’oliviers où 3000 têtes (il y en aurait eu 18 000 ! dont beaucoup ont été volées) ont été ciselées dans la pierre par Filippo Bentivegna, un paysan sculpteur. Son imaginaire se dévoile au fil de notre promenade dans ce jardin. Il a réalisé ses sculptures à son retour d'un séjour en Amérique. Il se prenait pour le roi de tous ces sujets et se faisait appeler "Son Excellence". Il avait aussi creusé des grottes où l'on retrouve d'autres têtes.






Nous allons ensuite au Parc Archéologique de SELINUNTE.
Il est divisé en 2 parties : un groupe de 3 temples,
les temples E, F et G. Ne sachant pas exactement à quelles divinités ils étaient dédiés, les archéologues ont opté pour le système le plus simple pour les nommer et les différencier: les lettres de l’alphabet !
Un des temples a été reconstruit suivant la technique de l'anastylose. La reconstruction a ete faite en utilisant les fragments trouvés sur place avec des matériaux modernes, de couleur et de qualités différentes, de sorte que l'on puisse distinguer à l’œil nu l'ancien du moderne.





Les méthodes de construction des temples sont très bien expliquées sur des panneaux et des engins ont été construits à l'identique pour illustrer les explications.



Une autre partie regroupe un temple, une agora et des maisons d'habitation, le tout en assez mauvais état.






Très gros orage de grêle puis de pluie ce matin. Nous avons dormi sur le port et le vent nous a bien secoués. De TAORMINE nous retournons aux salines. Elles ne se visitent mais pas en cette saison... Il reste quelques moulins, de type hollandais, qui servaient à faire monter l'eau d'un bassin à l'autre. Une route a sens unique suit le bord de mer et nous roulons tout près de l'eau. Très belle route.





Le vent et la pluie prennent le relais du beau temps que nous avions jusqu'à présent.
Nous sommes bien secoués à notre deuxième bivouac au port de TRAPANI. Les vagues passent par dessus la digue et nous devons changer de place.

En direction de PALERME nous passons par la montange pour aller à SALEMI. Il pleut et le vent nous pousse fortement. Nous cherchons désespérément le museo civico quand un habitant nous met gentiment sur la voie. Les italiens sont vraiment très agréables, toujours prêts à nous rendre service et toujours le sourires. Nous avons choisi de venir ici à cause de la partie du musée réservée à la Mafia. Nous visitons les autres parties et arrivons au 1er étage consacré à la Mafia. Nous entrons dans un espace non éclairé et nous sommes désorientés. Nous entrons dans un premier espace où il y a 13 cellules avec une vidéo qui évoque sans doute les divers domaines de cette organisation. Tout est dans le noir et on a du mal à retrouver la sortie. La mise en conditions est parfaite. On suit ensuite un labyrinthe dont les murs sont placardés de coupures de presse  retraçant l'histoire de la Mafia entre 1880 et 2010. Dans une autre salle les photos des victimes dans une mare de sang et pour finir la carte d'Italie avec les victimes répertoriées de la Mafia. C'est très bien fait et très perturbant.





La photo ci-dessous représente les personnes excécutées par la Mafia, dont des enfants.

 


Changement de registre après une nuit bien ventée et arrosée sur un petit port à CASTELLAMARE DEL GOLFO. Nous allons à BORGO PARRINI. Les habitants ont décidé de donner un cachet à leur village et ont tenté d'imiter Gaudi. On aurait pu ne pas venir... mais c'est sans doute mieux l'été...


 

Arrêt à MONREALE pour admirer la magnifique cathédrale.
Elle est l’un des plus beaux exemples de l’architecture normande. C'est également un site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Les trois nefs de l'église sont couvertes de mosaïques, soit environ 130 œuvres d'art avec des centaines de figures couvrant une superficie totale d'environ 10 000 mètres carrés. On ne sait pas où regarder, c'est une merveille !





Le cloître de Monreale, édifié dans les années 1170-1180, est aujourd’hui le seul vestige intact des bâtiments monastiques
.



Nous arrivons à une étape importante : PALERME. Nous reprenons notre transport habituel en ville, le bus. Il passe devant notre parking et on court pour l'attraper. Il nous dépose à la gare centrale et nous allons tout de suite à l'office de tourisme. Les musées sont fermés le lundi et on organise les visites en fonction de cette contrainte.
On arrive sur la plazza Quatro Canti qui est le cœur de la ville historique. C'
est une place baroque avec les quatre saintes protectrices de Palerme entourées d’archanges. Aux bas des fontaines, on peut admirer les statues des quatre saisons.



L'église orthodoxe ou Martorana jouxte la chiesa de San Cataldo. Elles sont séparées par un palmier.



La première visite est pour le Palazzo Mirto. Malgré la plan de la ville et le guide du Routard on se perd et on tourne en rond. Un Italien très sympathique nous demande où on va et nous accompagne jusque devant la porte. Dans ce palais du XVIIIe siècle on visite les salles décorées et meublées comme au temps de sa splendeur, avec ses tapisseries brodées de fil d’or, ses fresques en trompe-l’oeil, etc...




En sortant on demande à l'accueil par où passer pour aller au Palazzo Butera. A notre grande surprise il ne sait pas. C'est  trop rigolo quand il demande à son copain qui sort son téléphone pour le chercher. Drôle de ville où a du mal à s'orienter. Des asiatiques qui nous voient avec un plan à la main nous interpellent et en font une photo.


Le Musée International des Marionnettes est une belle surprise. On y arrive un peu par hasard et on y retrouve des touristes qui "errent" eux aussi !





Le Palazzo Butera est dédié à l'art moderne, mais on monte sur une terrasse qui domine la ville et on monte au-dessus des toits. Très belle vue sur ces toits et sur la charpente.



La chiesa Santa Caterina
a été construite à la fin du XVIème siècle et faisait autrefois partie d’un couvent de dominicaines qui abritait des sœurs cloîtrées. Elle est particulièrement chargée de décorations baroques. Les religieuses pouvaient assister à la messe sans être vues des pratiquants, grâce à des ouvertures discrètes situées au-dessus de l’entrée, entre les colonnes. Ici aussi on peut monter dans la charpente et sur le toit d'où on a une vue panoramique sur Palerme. Ensuite on s'est installés dans le cloitre pour déguster de délicieuses pâtisseries confectionnées sur place.





La très bonne pâtisserie du couvent et un camping-car anti-Mafia.



Deuxième jour à PALERME. Nous allons au plus loin, aux Catacombes des Franciscains.
Dans ces nombreuses galeries souterraines sont alignés plus de 8 000 cadavres de riches Palermitains morts entre le XVII° et le XX° siècle. Près de 3 000 ont été momifiés, d'autres enfermés dans des cages de verre. Mais il ne reste pour la majorité des corps que des squelettes.
Les prêtres sont en vêtements de sacerdoce, tandis que les Siciliens sont en habits d'époque. Chaque corps est minutieusement classé par catégorie.
Pas de photo, alors photos internet.



Nous sommes arrivés jusqu'ici avec 3 bus. On veut repartir avec le même moyen de locomotion mais le bus tarde à arriver et on part à pieds. Arrêt au Palazzo Reale et à la capella Palatina.
La chapelle est située au premier étage du Palais des Normands.
Passé le seuil nous sommes subjugués par autant de beauté. Pour nous c’est une merveille avec sa décoration en mosaïques hors du commun créées par des artisans byzantins. Elles représentent des thèmes religieux avec un majestueux Christ Pantocrator dans la coupole, les évangiles et plusieurs scènes bibliques. Les plus anciennes d’entre elles sont celles de la coupole, datant de 1143. Le plafond en bois des nefs est décoré avec des sculptures et des peintures de style arabe.





Le Palazzo Reale possède lui aussi de belles mosaïques.



La cathédrale, que nous visitons ensuite nous paraît bien nue.



Il existe un grand contraste entre les bennes à ordure débordantes dans beaucoup de rues et les beaux fruits et légumes proposés au marché.



Nous avons réservé notre traversée Palerme - Tunis pour samedi prochain. Nous allons faire un tour jusqu'à CEFALU en attendant. La sortie de Palerme est compliquée. Le GPS nous fait traverser la ville mais il faut faire attention aux zones ZTL (zone à trafic limité).
Nous allons à BAGHERIA pour voir la Villa PALAGONIA, appelée aussi villa des monstres - il en reste 62 sur 250 ou 600. Le bâtiment a du connaître des jours meilleurs et il est maintenant bien décati.
Ces fameux « monstres » sont posés sur les murs entourant le jardin. Plusieurs légendes circulent quant à la raison qui a poussé le prince à créer un décor si excentrique : folie, dérision vis-à-vis de sa propre laideur, infidélité de sa belle épouse (certains monstres seraient des représentations de ses amants).





 
CEFALU est une fois de plus une ville pas très animée... le temps est très variable et je crois que maintenant nous avons envie de changer de pays.
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Quelques impressions d’Italie et de Sicile :

-       Tout d’abord et en premier je salue l’amabilité et la disponibilité des Italiens.

-       On n’a pas eu de sentiment d’insécurité même si Bernard s’est fait arracher le téléphone des mains à Catane.

-       La police est très présente et fait des rondes même tard dans la soirée.

-       Les Italiens aiment beaucoup venir se poser avec leur voiture au bord de la mer même de nuit, pour discuter au téléphone, pour partager un moment avec des amis ou pour fumer une cigarette.

-       Les maisons en ville possèdent toutes un balcon, c’est surprenant. Il sert beaucoup à faire sécher le linge.

-       En ville on rencontre beaucoup d’hommes qui discutent entre eux, les femmes ne les accompagnent pas. Ils parlent souvent très fort et on à l’impression qu’ils se disputent. Mais non !

-       Les routes sont parfois coupées sans information donnée en aval. On a fait demi-tour plusieurs fois, mais on n’a peut-être pas tout compris…



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